Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:22

ALLERS-RETOURS AUX ENFERS

 

Bref aparté pour signaler à ceux qui galèrent pour lire mon roman sur YOUSCRIBE (je viens de me rendre compte que la mise en page était bouleversée sur le site) qu'ils doivent cliquer sur DOC et télécharger. Ainsi le texte sera conforme au manuscrit et la lecture plus agréable. De plus le roman restera sur votre ordi autant de temps que vous le voudrez. (Moi quand je fais un cadeau c'est un cadeau hein !!) 

Et puisque je suis là, je transmets aux quelques amis égarés sur mon blog toutes mes amitiés et les assure que je n'ai oublié personne, même si je me fais rare depuis des mois. Je vais parfois visiter l'un ou l'autre, comme l'on visite un lieu aimé que l'on a délaissé longtemps. 

Partager cet article
Repost0
19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 11:29

Plus c’est gros plus ça passe.

Plus l’énormité de l’info ou du discours est phénoménale plus la populace (les abrutis du titre) avale ça sans réfléchir un seul instant.

Comment est-il possible d’énoncer de telles choses sans provoquer une réaction – même minoritaire – du peuple !? Je ne sais pas moi… une protestation, une révolution sous forme de désobéissance civile… les Français sont si prompts à manifester sur des sujets bien plus bénins, alors pourquoi ne se mobilisent-ils pas pour ces tromperies si évidentes.  

Quelles choses ?... mais tous ces mensonges quotidiens déversés par tombereaux, étayés par des statistiques, des chiffres, cautionnés par les pouvoirs publics qui ne prennent même plus la peine de présenter des arguments cohérents afin de mieux faire passer la pilule. Pourquoi se fatiguer à maquiller le faux quand les abrutis ne relèvent même pas les incohérences mathématiques. 

Les statistiques … raaahhh les statistiques !!... ce que le "bon" peuple aime ça. On lui sert un mensonge éhonté enrobé de statistiques et hop il avale tout sans faire la grimace.  Grâce en soit rendue aux merveilleuses mathématiques.

Chiffres, pourcentages, courbes… tout est bon pour asséner des fausses vérités.

Les sondages en sont une belle démonstration. 

Un des domaines où les mathématiques se prennent les pieds dans le tapis c’est la sécurité routière. Les pouvoirs publics – et les associations de victimes de la route (quelle crédibilité ont-ils ceux-là pour faire passer leur message/mensonge?) – livrent des statistiques sans même se préoccuper de leur non-sens.

§ Un accident sur trois est dû à l’excès de vitesse

§ Un accident sur trois (c’est même un peu plus d’1/3 d’ailleurs)  est dû à la prise d’alcool ou de produits stupéfiants

§ Plus d’Un accident sur trois est dû à l’endormissement au volant… ???... ???... Y a rien qui vous choque là !?...

Nous sommes déjà à plus de 100% avec ces trois seules causes. Étonnant non !?

Et personne ne relève cette absurdité, ni dans les médias, ni sur les sites dits citoyens… nulle part en fait. 

L’on peut donc dire que toutes les autres causes d’accident n’existent plus : conditions climatiques difficiles ; défaillances mécaniques ; mauvais revêtement de la chaussée entrainant une perte d’adhérence ; inattention ou mauvais réflexe du conducteur ; impondérables comme : traversée d’un animal (sanglier, cerf, chien etc), engin agricole déposant des paquets de terre ou perdant une partie de son chargement, etc.) ; accident provoqué par une mauvaise manœuvre d’un tiers… etc. … etc. … Arrêtons là les exemples, ils sont nombreux.

Donc, si l’on en croit les pouvoirs publics (c'est-à-dire si l’on fait partie des abrutis) il n’y a que trois causes d’accidents. Bien ! Alors il est facile d’y remédier et de ramener le nombre d’accidents à zéro. 

Ben oui quoi, rabaissons la vitesse à 50 km/h … installons des testeurs alcools/stupéfiants anti-démarrage sur les voitures … installons des mouchards dans tous les véhicules qui avertiront le conducteur  qu’il devra s’arrêter pour une pause d’¼ d’heure après une heure de conduite et qui l’alertera en cas d’endormissement soudain … et hop voili voilou, d’un coup de baguette magique je viens de régler tous les problèmes de sécurité routière.

Quoi… j’déconne !?... Pourtant c’est à peu près ça que les pouvoirs publics font avaler aux usagers (vous savez bien… les abrutis dont il est question). 

Bon, d’accord je grossis le trait, mais les chiffres sont vrais, vous pouvez vérifier. Nous avons bien plus de trois tiers avec trois seules causes. Dont la première est – selon la Sécurité Routière – l’alcool (était l’alcool devrais-je dire car ça vient de changer, c’est l’endormissement qui vient de passer en premier plan). Sont forts ces Français, y z’ont l’estomac d’un chameau pour ingurgiter tant de liquides… quand on sait qu’ils sont les plus grands consommateurs d’eau minérale au monde !!!  

Et que dire de la désinformation propagée par les associations de lutte contre les violences routières (déjà, rien que les termes "violences routières" me font hurler de rage) quand elles annoncent 4000 tués en stigmatisant les automobilistes tout en oubliant de préciser que parmi ce chiffre plus d’un quart provient des deux roues… et qu’une grande partie des autres accidents sont dû à d’autres causes que les trois  répertoriées par nos chers pouvoirs publics.

L’amalgame, la manipulation des chiffres, les oublis, les à-peu-près, les types d’accident classés dans une catégorie plutôt qu’une autre, les omissions, tout est bon  pour faire passer le message, et tant pis pour la vérité.  

De toute façon les abrutis… euh pardon, les usagers, ne lèveront même pas une oreille tant ils sont conditionnés. 

Là, je n’ai pris que l’exemple de la sécurité routière car les chiffres sont flagrants mais tous les autres domaines sont atteints (l’économie et la finance, la sécu, le chômage, l’immigration…). Le vulgum pecus avale tout sans sourciller. 

Pourtant, à force d’être trompé, cocu, baladé, manipulé, l’usager devrait se méfier des statistiques et de tous ces beaux chiffres débités au mètre … eh ben non, il gobe tout avec gourmandise. Sans vérifier l’addition.

Pourquoi ?

Parce qu’il est abruti… ben tiens !

 

P.S. : je sais que je pisse dans un violon en publiant ça, mais je sais aussi que ça fera plaisir à quelques-uns. Et pis j'avais promis un ch'tit nartic'... alors voilà !

Partager cet article
Repost0
1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 12:15

 

L’Homme est la plus belle et la pire des créatures de la Nature.

Facétieuse la Nature hein messieurs les Hommes !? Elle réserve des surprises inattendues.

Elle (la nature), qui sait si bien corriger les erreurs qu’elle commet pour retrouver son équilibre, est bien en peine avec les Hommes.

Oh d’accord, Elle l’a fait se dresser sur ses pattes arrières… quelle belle affaire ! L’Homme est sans cesse en train de contrôler son équilibre tant il est instable.

Ah oui aussi, Elle l’a doté d’un pouce opposable aux autres doigts… bravo madame la Nature, c’est un bel outil que cette main. Mais les Hommes s’en servent de moins en moins, bientôt ils n’auront plus besoin de mains.

Le cerveau me direz-vous … ben quoi le cerveau !? L’organe dont l’Homme est le plus fier car il le distingue des animaux !?... Parce que cette gélatine lui remplissant le crâne est apte à raisonner ?... Mais qui dit ça ?... l’Homme bien sûr. Mais avez-vous demandé son opinion à un animal ? Moi, j’en parlais encore hier à mon chien qui me tenait à peu près ce langage :

« Écoute mec, t’es bien gentil avec ton cerveau, mais il te sert à quoi ? Si tu continues dans cette voie, ton cerveau aura la même destinée que ta main : il ne servira plus. Parce que tu me diras c’que tu veux mec, mais franchement le cerveau des Hommes est une bonne blague de la Nature. Ou alors Elle s’est plantée, Elle espérait mieux en dotant les Hommes de cet organe. »

« Dis donc vieille cheunasse – lui-ai-je flanqué dans les crocs - j’te signale tout de même que l’Homme a inventé tout ce qui existe sur terre… dis la roue, c’est de la merde la roue !? Les mathématiques, l’électronique, les avions… j’pourrais t’en dire des milliers comme ça. Alors ferme ta grande gueule et admire ! »

« Ouaf… ouaf… arrête de me faire rire, ça me fait mal au ventre. Attends, j’vais pisser un coup parce que quand j’me marre ça comprime ma vessie…et je reviens t’expliquer la vie mon pote, la vraie vie, celle que nous les animaux vivons normalement. Sauf quand tes putains de semblables viennent pourrir notre écosystème, nous chasser pour nous bouffer ou par sadisme ludique... Allez, pose ton cul sur ce truc à quatre pieds et écoute. D’ailleurs, tu vois, t’es obligé d’avoir un ustensile pour t’asseoir, faut vraiment être tordu pour inventer ça. Et ça prouve bien que ton corps est de moins en moins adapté à cette vie, à cette terre. Bon, bon, d’accord j’arrête de critiquer, passons aux choses sérieuses : à quoi te sers ton cerveau par exemple ? A raisonner, créer et patin couffin… c’est bien un argument d’Homme ça. Dis-moi ce qu’elle t’a apporté ton intelligence… les codes, les règles, les lois, les usages, les comportements, les attitudes, les religions, les guerres, les inventions futiles ou dangereuses, et tout ce fatras qui borne vos existences. Pour quel résultat ?... vous les Hommes, n’êtes jamais heureux, vous en voulez toujours plus, de tout et de son contraire ; vous jouez en permanence un rôle pour tromper vos semblables ; vous inventez des trucs surnaturels que vous ne maîtrisez pas, qui vous échappent. Ouah ouah j’suis d’accord sur le fond, l’intelligence des Hommes est la plus belle chose que la Nature ait créée, mais Elle a oublié de vous en donner le mode d’emploi et les précautions d’usage. »

« Ah quand même sale clebs, tu reconnais que nous les Hommes sommes les plus évolués du règne animal dont, je te l’accorde, nous sommes issus. »

« Ouah !... ouah !... ouah !... j’t’ai déjà dit d’pas m’faire rigoler, ça m’donne envie de pisser… les plus évolués !?!... comme tu y vas mon ch’tit père, on aura tout entendu des Hommes… pfff. A quoi elles te servent tes mathématiques dont tu parlais tout à l’heure, sinon à inventer des machines de plus en plus délirantes et des armes de destruction… nous, les animaux, nous n’avons pas besoin des mathématiques pour savoir compter, pour connaître les dates exactes, les délais, la durée etc. Nous savons quand et comment nous devons agir. Et tes avions là, c’est p’t’être pas de la connerie hein !?... Est-ce que je cherche à voler moi ?... chacun à sa place quoi merde, les zoziaux c’est fait pour voler, les poissecailles pour nager et nous les bestiaux terriens pour marcher et courir. Bon, j’t’accorde que la roue est une belle invention, mais faut croire que les hommes étaient peut-être moins cons il y a des siècles. Quoique … »

« Tu comprends rien, t’es qu’un clébard obtus. »

« Ouah, c’est ça, et toi un bipède qui se la pète avec son intelligence. Ben, puisque t’es si intelligent, médite un peu là-dessus, c’est mon arrière grand-père qu’était chien de traîneau sur la banquise pour Paul Émile VICTOR qui m’a raconté cette histoire : "Nous n’avions pour eux aucune haine. Ils faisaient métier de loups comme nous faisions d’hommes. Ils étaient créatures de Dieu. Comme nous. Il n’y avait aucune cruauté en eux. Ils étaient nés prédateurs. Comme l’homme. Mais ils étaient restés prédateurs, alors que l’homme était devenu destructeur (…)"

Étant donné que t’en as pour un bon moment avant que cette pensée se fraie un chemin dans ce cerveau dont tu es si fier, tu pourrais p’t’être me sortir promener…

« Ah tu vois que tu as besoin de l’homme pour vivre ! »  

« Si tu ne m’enfermais pas dans cette boite en béton que tu appelles "ta maison", je me débrouillerais tout seul hé duconnaud ! Allons habiter à la campagne, laisse-moi dehors, et tu verras que j’ai besoin de personne … pfff, tu vois que ton cerveau ne te sers à rien, t’as même pas réfléchi à ça ! »

 

N.B. Il m’eût fallu 300 pages pour développer ce sujet, aussi n’est-ce qu’une amorce de réflexion, l’entrebâillement de quelques portes.

 

Partager cet article
Repost0
7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 11:04

 

"Quand les mots n’ont plus cours, quand la raison n’a plus cours, quand l’intelligence n’a plus cours, que reste-t-il ?... Des baffes dans la gueule ! "

[Axiome très personnel de JDZ] 

 

Cinq ans de taule. 

Cinq années à ruminer chaque jour les circonstances qui l’avaient amené dans la cage d’indignité, comme un fauve capturé.

Cinq années à chercher à comprendre où était sa faute, et il ne voyait toujours pas.

Cinq années au bout desquelles il n’avait plus qu’un seul but : se venger de ceux qui l’avaient jeté au trou.

Cinq ans d’emprisonnement avait prononcé le tribunal à l’issue d’un procès dont il n’avait compris ni la nécessité ni les arguties ni les accusations.

Il avait été comme anesthésié par le verdict ; il pensait que jamais des personnes sensées – et a fortiori des juges et des jurés – ne le condamneraient pour son geste. Bien au contraire, il s’attendait plutôt à des félicitations. Même s’il n’en attendait pas, tant il trouvait son geste normal, humain.

Il ya cinq ans, se promenant sur le front de mer, il avait entendu des cris venant de la plage au-dessous de lui. Il s’était précipité et avait découvert une scène violente : quatre mecs étaient en train de violer une jeune fille. Il s’était interposé. Il voulait juste mettre les agresseurs en fuite pour faire cesser l’outrage. Il leur a crié dessus, il a tiré par le col celui qui était sur la fille et l’a fait rouler à terre. Au lieu de se sauver, sûrs de leur nombre, les garçons ont affronté le sauveur providentiel. Manque de chance, c’était un expert des arts martiaux, et en tant qu’expert il savait qu’avec ce genre de voyous il ne fallait pas faire de détails, une sérieuse leçon s’imposait. Son intention avait été de leur infliger une correction, sans plus. Sauf que les quatre garçons ont sorti des armes : matraque télescopique pour l’un, nunchaku pour un autre,couteau pour un troisième et poing américain pour le dernier. Toute la panoplie. Et ils s’apprêtaient à s’en servir. Dans ce type de cas, il savait que la dissuasion ou le dosage des coups ne servait à rien, il fallait les "sécher" au premier coup sinon c’est lui qui y laisserait sa peau.  

En une seconde il n’a vu en face de lui que le danger de mort, il a donc réagi en fonction et il a frappé durement pour éliminer ce danger : résultat : une clavicule et des côtes brisées, un genou déboité, deux nez fracturés, et coma d’un jour et demi pour l’un des agresseurs qui restera handicapé à vie.

Chez les flics il a été entendu et compris. Au tribunal non. 

Les jeunes gens – et leurs parents – avaient porté plainte contre lui.

Confiant, il s’était présenté seul devant les juges, certain que tout le monde comprendrait qu’il n’avait pas eu le choix. Erreur, grave erreur. Le tribunal a estimé qu’étant un expert aux arts martiaux, et qui plus est, professionnel de la sécurité, ses compétences et ses capacités ont été considérées comme des armes par destination. Riposte disproportionnée avait dit le procureur. Donc circonstances aggravantes. Donc cinq ans pour tentative de meurtre.

Il n’avait plus qu’un mois et demi à tirer lorsqu’une émeute avec prise d’otages est survenue dans la prison lors d’une visite de notables et de professionnels de la justice. Dont le procureur de son affaire. 

Le directeur de la prison, le procureur, un visiteur des prisons, un fonctionnaire du ministère de la justice, un gardien, furent pris en otages. Malmenés par des taulards qui n’avaient plus rien à perdre, la situation dérapait vers l’extrême violence. Le visiteur (un ancien taulard humaniste) a vite repéré ce type un peu à l’écart qui observait sereinement la scène sans s’y mêler. Il a vu également l’attitude des excités qui lui jetaient des coups d’œil, comme pour s’assurer de sa neutralité.  Voulant s’adjoindre la collaboration de ce type qui ne participait pas à la violence, et afin de faire retomber la tension, le visiteur tenta un rapprochement. Le type lui répondit haut et fort pour que tous entendent : « je pourrais sauver ces mecs, j’en ai les capacités, ce ne sont pas les quelques excités ici qui m’en empêcheraient, mais je serais condamné encore une fois. » 

Le type est resté à l’écart de la prise d’otages et des violences qui se sont aggravées, personne ne pouvait rien lui reprocher. Les otages ont été frappés sauvagement, le directeur de la prison a fini à l’hosto avec d’importants traumatismes. Un commando d’intervention a investi la prison et ramené l’ordre.

Une semaine avant de sortir, il a été convoyé chez un juge d’instruction qui l’a informé que le procureur portait plainte contre lui pour non assistance à personne en danger. Là, le type s’est mis en colère. « Tentez ce que vous voulez contre moi mais cette fois ce sera sur la place publique que l’on jugera puisque la justice ne se fait plus dans les tribunaux. La famille de la jeune fille que j’ai sauvée a créé une association devenue puissante, vous le savez, et ils ne m’ont jamais laissé tomber durant ces cinq années, vous le savez également puisqu’ils me rendaient visite. Si vous voulez le scandale allez-y ! »

Il n’entendit plus jamais parler de cette affaire.    

 

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 10:35

[J’ai revu récemment un reportage qui m’avait révolté il y a de cela plusieurs mois. J’avais eu l’idée de réagir à ce moment là mais j’étais trop furieux, trop en rage pour écrire un billet cohérent, je n’avais qu’une envie : insulter cette conne qui pérorait sur un plateau TV. Aujourd’hui, je n’y résiste plus.]   

 

Tombé sur le cul.

Ouais, je suis tombé sur le cul en entendant une « brave* » dame de l’assistance publique  venir expliquer à la télévision qu’il était de l’intérêt de l’enfant placé en famille d’accueil de ne pas recevoir d’amour.

Son argumentation : les parents biologiques peuvent revenir un jour récupérer leur enfant, donc celui-ci ne doit pas s’attacher à la famille d’accueil et vice versa.

Bravo. Belle démonstration.

C'est-à-dire que des parents biologiques auront toujours des droits supérieurs même s’ils sont défaillants dans l’éducation et la prise en charge de leur enfant. Ces parents pourront laisser des années cet enfant dans un orphelinat ou dans des familles d’accueil, sans même jamais venir le voir, mais ils seront toujours prioritaires.

Et durant ces années d’abandon, l’enfant n’aura pas droit à recevoir de l’amour, cela lui sera interdit car de « bons » et « vrais » parents l’attendent peut-être… peut être, j’insiste bien dessus … peut être … dans quelques années.

Quand ils n’auront fait aucun sacrifice pour leur enfant.

Quand celui-ci n’aura plus besoin d’eux.

Des familles aimantes auraient pu donner de l’affection, de l’amour à cet enfant, mais cela leur était interdit par le règlement. Une vie d’enfant tient dans quelques lignes d’un règlement administratif froid et sans appel. Règlement appliqué à la lettre par de « bonnes âmes* » dévouées à la protection de l’enfance.

Comment des femmes peuvent-elles être complices d’une telle inhumanité ? Renaud avait tort avec sa chanson "Mme Thatcher", les femmes peuvent être aussi cruelles et connes que les hommes.

Rien n’a bougé durant ces dernières décennies. Ceux qui ont lu mes premiers bouquins savent que c’est un sujet dont j’ai beaucoup parlé, un sujet que je connais parfaitement. L’on pourrait penser qu’en 50 ans les choses évoluent, mais je constate qu’en ce domaine l’injustice et la cruauté – oui j’ai bien dit la cruauté – à l’encontre des enfants  n’a pas reculé d’un poil. Et nous sommes dans le pays de l’hyper protection !??? … (Là il n’y a plus de mots, il ne reste que les baffes dans la gueule de nos chers socio-technocrates) 

La mère (ou le père) pour l’enfant n’est-elle (n’est-il) pas celle (ou celui) qui est là !?! Dans la joie, dans les peines, au quotidien !? 

Qu’est-ce que le biologique vient foutre là-dedans ?

La loi du sang ?... Foutaises !

Lorsque cette « brave* » dame parlait, j’avais envie de lui cracher à la gueule, mais c’est moi qui aurait dû nettoyer l’écran télé ensuite. Comme j’aimerais être face à ces monstres administratifs pour les démolir en public.

Combien en ai-je vu de ces mômes détruits - et devenus destructeurs - parce que l’amour leur était interdit… parce qu’ils étaient ballotés de famille en famille avant qu’ils n’aient le temps de s’attacher.

Je terminerai par cette anecdote authentique (et j’en ai plein d’autres du même tonneau) : un gamin s’est vu enfermer dans un centre de redressement (sur recommandation d’une assistante sociale) parce qu’il fuguait des familles d’accueil où il était placé. Quand on lui posait la question du pourquoi de ces fugues, il répondait invariablement : « je préfère vivre à l’orphelinat que de connaître une vie de famille dont je serais arraché si je m’y sens bien. Au moins je ne me fais aucune illusion. »

Saviez-vous qu’il est plus difficile d’adopter un enfant français qu’étranger ?

Tant mieux si des enfants de toutes provenances et toutes origines peuvent être adoptés rapidement, mais pourquoi les enfants français n’y ont-ils pas droit ? Parce qu’en France le biologique prime sur la raison et l’affect. Et toute une armée de juges, de services sociaux, d’assistantes sociales seront là pour faire appliquer la règle. Dans l’intérêt de l’enfant disent-ils. C’est cette affirmation qui m’enrage et qui me donne envie de leur baffer la gueule.

Ah les salauds !... comment peuvent-ils être insensibles au désespoir d’un enfant qu’on arrache à une famille, d’un enfant que l’on punit parfois parce qu’il ose se rebeller, d’un enfant qu’on enferme aussi quelquefois, comme un délinquant, amené entre deux flics, parce qu’il aura fugué et qu’on le considère instable.

Et vous voulez que ces enfants là respectent la loi ?...

Respectent les adultes ?...

Respectent les institutions ?...

Qu’ils conchient tout cela, ils ont raison, et je les approuve.

 

* - entendez derrière ces termes leur dénomination réelle : connasses.     

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 09:31

Si l’on considère qu’ils se laissent conter fleurette par les politiques de tous poils ;

Si l’on considère qu’ils parlent la langue du plus grand nombre, même si ce nombre dit des conneries ;

Si l’on considère qu’ils boivent avidement les infos journaleuses ;

Si l’on considère qu’ils reçoivent la "parole" émanant des artistes, et autres bateleurs médiatiques, comme celle de l’évangile ;

Si l’on considère qu’ils opinent au dernier qui parle ;

Si l’on considère qu’ils "girouettent" au gré des vents soufflés par l’opinion ;  

Si l’on considère qu’ils soient éblouis – et par conséquent bernés - par les statuts sociaux et les diplômes des élites ;

Si l’on considère qu’ils consomment les mêmes produits que tout le monde parce qu’ils ont laissé la pub leur  inoculer des fausses  vérités;

Si l’on considère qu’ils participeront tous un jour à une "marche blanche" ;

… alors OUI les Français sont des veaux !

Et il n’y a rien à attendre d’eux. Ce sont des suiveurs. Ni révolte, ni révolution, ni remise en cause, ils ne désirent qu’une chose : être épargnés par les foudres modernes que sont le chômage, la pauvreté, la perte de leurs avantages acquis et la panne de leur télé. Que les malheurs aillent choir sur leurs voisins ou collègues, mais par sur eux. Cependant, dans leur grande bonté, ils marqueront leur solidarité par de la compassion et de grands discours creux (ça ne coûte rien), ils iront même jusqu’à organiser une "marche blanche" !! (Eh oui, je sais, ça m’énerve ces marches blanches)

Ils sont très forts en gueule mais guère en actes ces Français. Ils promettent le choc, le chaos, mais ils commencent par se barricader, faire des provisions, retirer leur épargne pour la planquer sous le matelas, rentrer leur voiture au garage, se faire discret pour que les coups tombent sur les plus visibles et par sur eux… et puis viennent les dénonciations, les collaborations malsaines, les lâchetés, et toutes sortes de saloperies afin de préserver leur petite existence merdique.

L’histoire nous le rappelle, les faits d’aujourd’hui aussi.

Et ce n’est pas parce qu’ils versent leur obole à telle association ou tel téléthon  qu’ils sont solidaires, mais bien parce qu’ils sont des veaux et suivent aveuglement les recommandations assénées par la bien-pensance "médiatico-artistico-philosophico-humaniste". Preuve en sera donnée dans un autre domaine privilégié des Français : la politique et les élections. Ils croient décider de leur sort par leur vote, ils croient choisir en toute indépendance alors qu’ils sont sous influence par manque de discernement.

Ils pensent être maîtres de leur destin alors qu’ils ne sont que des veaux menés là où ils doivent aller. Leur quotidien leur offre mille occasions de se révolter, dans tous les domaines, mais ils ne bougent que sur commande, sur signal, sur incitation d’habiles meneurs de troupeaux.

OUI les Français sont des veaux !  

 

P.S. : je vous l'avais dit que j'étais de mauvaise humeur ... et que j'avais envie de me payer du franchouillard.

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 16:33

 

[Allez, je l’avais promis, voici un petit billet d’humeur rapidement torché.]

 

Le problème n’est pas que telle mesure ou telle loi soit bonne ou non, mais que cette mesure ou loi soit le résultat d’une réflexion standardisée et qu’elle soit appliquée à un ensemble de peuples et de régions disparates.

Définir une règle et l’appliquer à tout le monde sans tenir compte des spécificités régionales, locales, est la plus grande injustice que des gouvernants puissent commettre. C’est nier l’individu, mépriser la différence.

Quelques exemples concrets et simples, accessibles à la compréhension de "Monsieur-tout-le-monde", loin des grandes idéologies défendues par des politiciens aux discours démagos grandiloquents, des syndicalistes arquebouté sur leurs privilèges et leurs avantages acquis, et loin aussi – et surtout – des médias qui n’informent plus mais "pipolisent" les faits. 

"Monsieur-tout-le-monde" se fout de savoir qu’au nord de l’Europe on consomme tels produits si lui, au sud, conserve ses habitudes consuméristes régionales ; il se fout qu’au nord l’on se couche de bonne heure si lui, au sud, garde ses habitudes vespérales ancestrales ; il se fout de savoir que certains roulent à gauche et lui à droite ; il se fout de la façon de travailler d’un Suédois pourvu qu’un Suédois ne remette pas en question son savoir-faire de tradition séculaire…

Mais "Monsieur-tout-le-monde" ne se fout pas qu’un nordiste vienne dire à un sudiste comment vivre et comment il doit se comporter.  Et ceci est valable dans l’autre sens, un Nordiste a les mêmes préventions à l’égard d’un sudiste. 

"Monsieur-tout-le-monde" en a ras la casquette de devoir avaler des couleuvres servies par les technocrates européens qui, au nom de la standardisation, définissent des règles applicables sur tout le territoire européen au mépris des lois naturelles, géographiques, climatiques, démographiques, et à l’encontre des mœurs et des usages régionaux ancestraux.

Lois et règles qui ne résolvent rien, et déséquilibrent une économie, une région, un pays entier, sous prétexte d’harmonisation, de protection et d’égalité.

Pourquoi ces technocrates imposent-ils des méthodes d’élaboration alimentaire industrielles contre nature et dont on ne connaît pas les effets à long terme et au détriment des petits producteurs locaux dont les produits et recettes ont fait leurs preuves depuis des lustres ?

Pourquoi ces technocrates imposent-ils des règles absurdes de pêche qui font disparaître les petites flottilles régionales et ne profite qu’aux bâtiments industriels apatrides qui, eux, épuisent réellement les ressources ?

Pourquoi ces technocrates pondent-ils des lois absurdes sur la sécurité routière qui pénalisent plus l’innocent "Monsieur-tout-le-monde" que les vrais chauffards ?

Pourquoi ces technocrates ont-ils « harmonisé » les dates des horaires été/hiver à l’échelle européenne, au mépris des cycles naturels jour/nuit ?

Pourquoi ces technocrates, si prompts à dégainer des règles Kafkaïennes à toute occasion, n’osent-ils rien pour réglementer la finance dévoyée ? Curieux n’est-ce-pas !? Peut-être cela leur profite-t-il… et, sans doute considèrent-ils que "Monsieur-tout-le-monde" est trop con pour comprendre !? 

Etc. … etc. … etc. … car il y en a beaucoup encore des etc.

Les Européens sont manipulés quotidiennement, et dans tous les aspects de leur vie, mais certains peuples commencent à ruer dans les brancards. Sauf les Français. Ces derniers seraient-ils des veaux comme l’avait si justement stigmatisé un célèbre général !?

(Tiens, ça me donne une idée pour un autre billet d’humeur dont le titre serait : Les Français sont-ils des veaux ?)

L’Europe est aujourd’hui plus scindée qu’à l’époque des frontières. Les peuples forcés à une communauté qu’ils n’ont pas demandée se regardent en  chien de faïence.

Avant, "Monsieur-tout-le-monde" découvrait un pays, un peuple, ses manières de vivre, ses coutumes… il respectait leurs usages, même les plus surprenants. Il y avait du plaisir et de l’intérêt à découvrir l’autre. Et les autres à découvrir "Monsieur-tout-le-monde" et son pays.

Aujourd’hui "Monsieur-tout-le-monde" ne rencontre qu’un autre lui-même, quel que soit le pays d’origine ; les mêmes zombies préoccupés par les mêmes sujets futiles parce que les sujets importants et cruciaux ont été squeezés par les technocrates européens, voire même mondiaux.

La faute à qui ?

A "Monsieur-tout-le monde" tout d’abord, car il s’est laissé embringuer sans se révolter. Par confort, par fainéantise, par j’m’enfoutisme, par démission, parce qu’après moi le déluge…

Mais pas complètement de sa faute car lorsqu’il ouvre les yeux sur la réalité et qu’il dit non, "Monsieur-tout-le-monde" est empapaouté par les technocrates et les politiques qui légifèrent au-dessus de sa tête et à contrario de ses opinions.

Quelle est la solution ?... La révolution !?… les peuples européens sont trop gâtés pour se révolter violemment, et principalement le peuple franchouillard (ne perdons pas de vue que c’est le peuple qui a le plus d’épargne de côté !!... donc le plus enclin au statu quo, quelles qu’en soient les conditions). Pas de vagues surtout ! Restons assis sur nos éconocroques et attendons des jours meilleurs, pensent ces maudits Français.

Alors, quoi … il n’y a rien à faire ???... Quelqu’un a une idée ?... 


Partager cet article
Repost0
6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 09:38

Pille, vole, viole, torture, tue…

… si tu restes en vie après ça, c’est con car tu seras condamné, vilipendé, détesté, hué, enfermé… et, pour le reste de ta vie, soupçonné à tout propos.

… si tu es tué dans l’exercice de tes cambriolages ou autres délits, c’est tout bon car tu passeras à la postérité, on organisera des marches blanches en ton souvenir, on rebâtira ta vie passée sous un angle héroïque, on déléguera des cellules psychologiques à tout ton entourage, voire même à tout ton quartier, et si tes proches savent bien s’y prendre, tu auras peut-être un lieu baptisé en ton nom.

 

La sensiblerie de nos sociétés modernes - matraquées d’une morale à deux balles par des médias virtuoses sachant gratter les cordes du « violon » populiste ; des politiques à la recherche du vent porteur ; des associations pleurnichardes ; des « bonnes âmes » compassionnelles - fait qu’un bandit tué dans l’exercice de ses activités recueillera la sympathie des foules alors que sa victime sera clouée au pilori.  

 

L’accroche d’un article de Libération du 6/05 :

[Une marche silencieuse en hommage à Antoine, l’ado de 15 ans tué lundi par un riverain alors qu’il cambriolait le local d’une société, a réuni 1 500 personnes à Marseille. Parmi les banderoles visibles dans cette manif calme à laquelle participaient des élus de droite et de gauche…]

 

Non mais on croit rêver !!...

Une marche en hommage à un cambrioleur tué au cours d’une effraction !?!... et 1500 personnes qui défilent … avec des élus qui plus est ! … ben merde alors !!!

 

Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de cautionner le geste du mec qui a tiré sur le cambrioleur, mais juste mettre le doigt sur l’incongruité de cette affaire.

Parce qu’il est tombé au « champ d’honneur » des voyous, cet ado suscite l’émotion et fait oublier en quelles circonstances il s’est fait flinguer !?

Pour moi c’est de l’indécence.

Si cela était arrivé à mon fils, je le pleurerais en silence, et surtout… surtout… je me reprocherais jusqu’à la fin de mes jours de n’avoir pas su l’éduquer et de ne pas lui avoir donné les bons outils pour vivre en société   

Cela vous choque ? Ben expliquez-vous !

Partager cet article
Repost0
24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 12:23

[Bon, ben parlons sexe puisque la guerre ne suscite aucun intérêt]

 

 

Elle n’avait cessé de me braquer de ses yeux verts toute la soirée.

Moi, comme un cabotin, j’avais joué le bel indifférent, celui qui a l’habitude qu’on le regarde ; l’homme dont on aime attirer l’attention (pour les femmes) mais aussi l’homme qu’on adore détester (pour les hommes).

J’avais bien remarqué ce regard insistant, mais mon ego quelque peu surdimensionné m’avait fait penser que c’était normal, qu’un garçon de ma prestance ne pouvait qu’attirer l’attention féminine.

Taille moyenne mais l’allure sportive, physique de lutteur, belle petite gueule de voyou, culture générale basique faisant illusion dans les conversations de salons, activités professionnelles nébuleuses ajoutant au mystère du personnage, toujours fringué de marques (à l’époque c’était Louis Féraud, Ted Lapidus, Carven…), j’offrais à la gent féminine un tableau de chasse digne des meilleures Diane.

Donc, quoi de plus normal que d’être regardé, convoité par ces dames.

Plus tard dans la soirée, elle s’est approchée de moi. Elle n’avait pas encore franchi les deux derniers mètres nous séparant que je sentais déjà ses phéromones, ses messages sexuels. Elle me parlait mais je n’entendais rien, ne comprenais rien. Seuls ses tentacules odorants m’enveloppaient, me subjuguaient. Chaque mouvement de son corps, chaque geste m’envoyait ses effluves aphrodisiaques.

L’instant où je basculai sans plus aucune retenue dans son monde luxurieux fut celui où elle fit tomber volontairement son mouchoir de papier qu’elle triturait depuis qu’elle m’avait abordé ; je me baissai pour le ramasser, puis, en me redressant le long de ses jambes interminables, je me retrouvais à hauteur de son sexe, respirant avec volupté l’invitation effluente au travers de sa robe légère … elle avait fait un pas en avant, la malicieuse friponne, afin de se trouver en bonne position, jambes légèrement écartées. J’oubliais le monde nous entourant, mes pulsions exacerbées faillirent me faire commettre l’acte sexuel là, en public, mais la belle savait manœuvrer, elle m’entraînait déjà vers les toilettes.

Jetons un voile pudique sur ce qui se passa ensuite.

L’affaire terminée, mon ego surdimensionné au début de cette rencontre, se désenfla brusquement comme une baudruche poreuse fuyant de toutes parts. Elle m’adressa ces mots : « Tu es un homme "Canada Dry"… tu as tous les atours mais c’est trompeur… dommage que tu l’ais trop courte, me voilà toute insatisfaite… merci du "petit" cadeau quand même … ».

Revenu quelques minutes plus tard dans le salon, je vis la belle papillonner auprès d’hommes totalement hypnotisés… quand, soudain, elle lâcha son mouchoir en papier. Deux hommes se disputèrent l’objet en se redressant et se figèrent à hauteur de son entrejambe… 

Ils se dirigèrent tous trois vers les toilettes. Les hommes étaient de grandes tailles, la belle au sexe gourmand devait s’imaginer que le reste serait en proportion égale… et que deux options seraient plus sûres, au cas où l’un des deux serait "Canada Dry".

Moi, je suis rentré me coucher, un peu démoralisé que mes parents m’aient fait si court.

Et pour fermer la gueule à mon ego qui n’arrêtait pas de protester.      

 

 

Partager cet article
Repost0
18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 09:25

J’entends et je lis des choses surprenantes au sujet des guerres :

   * telle armée utilise des armes non autorisées (par l’ONG Human Rights Watch par exemple, ou la Croix Rouge)

   * tel belligérant a détruit les sites de purification d’eau et les usines agroalimentaires pour affamer leur adversaire

   * l’armée loyaliste utilise des moyens disproportionnés contre les révolutionnaires sous armés

… à lire et entendre ces litotes l’on se croirait plus dans un jeu vidéo aux règles ludiques plutôt que dans une vraie guerre.

Les règles du jeu ? Elles sont édictées par des organismes dont on se demande si c’est là leur seule occupation. Des ONG, des organisations internationales, des conventions (de Genève par exemple) etc. …

Une coalition vient au secours d’un peuple ?

D’accord, mais sous certaines conditions : elle n’aura droit qu’à trois obus par minute, une roquette par demi heure, et ses cibles seront exclusivement les chars de marque Tartempion et à l’exclusion de toute autre marque.

Je sais, je sais, je caricature, mais c’est pour mieux dénoncer l’absurdité de ce “jeu” de plus en plus codifié mais de moins en moins respecté.

Réfléchissons un peu :

Des armes non autorisées sont employées dans une guerre … et alors !?

Croyez-vous qu’un pays en état de guerre usera de courtoisie, de galanterie, de loyauté pour mener ses combats !? Qu’un commandant d’unité voyant son adversaire démuni décidera de se démunir à égalité pour équilibrer l’affrontement !? Ou qu’un général consultera le manuel du parfait combattant pour savoir s’il est en conformité avec l’OTAN, l’ONU, la Croix Rouge, la convention de Genève, le Conseil Mondial de la Paix, l’Union Africaine, les Droits de l’Homme, et tous les traités régionaux/nationaux/internationaux !? Qu’il use des bonnes armes autorisées par tel ou tel traité !?

L’un des belligérants affame l’autre en détruisant les ressources alimentaires… et alors !?

Cela fait partie des moyens et techniques de guerre. Tous les coups sont permis pour affaiblir l’adversaire. Alors ne vous attendez pas à ce que les belligérants organisent des “tea time”. Voir s’offusquer les autres peuples spectateurs de ces méthodes est tout simplement risible. Que croient-ils ces peuples non concernés par la guerre… que les agresseurs feront une pause pendant que les agressés iront se nourrir et s’abreuver tranquillement !? Et qu’ils reprendront leur mitraille après la pause-déjeuner !?

Des tanks et des hélicoptères contre une bande de révolutionnaires dépenaillés sous-armés… et alors !?

Raison de plus pour en finir rapidement avec des adversaires. S’ils sont désorganisés et mal armés, croyez-vous que ceux d’en face ne vont pas en profiter pour les écraser avec une force disproportionnée !? Qu’espèrent-ils ces bonnes âmes non concernées… que ceux qui ont l’avantage laisseront passer l’occasion !? Qu’ils vont abandonner leurs armes et se dépenailler eux-mêmes pour être à égalité !? Qu’ils vont nous rejouer duel à OK Corral !? 

 

Plus il y a de règles moins elles sont respectées. Officieusement. Car officiellement les apparences sont sauves.

Comme dans un jeu vidéo la guerre a son mode d’emploi, ses règles, ses interdits, mais rien n’empêche un joueur de passer outre s’il en a l’opportunité ou les moyens. En le piratant par exemple. En trichant. Pour lui, seul le résultat compte. Comme à la guerre. La vraie.

 

“Messieurs les anglais tirez les premiers” est une légende. En vérité les français à la bataille de Fontenoy furent mis en déroute. Sans échange préalable de courtoises tirades. Mais la chevaleresque réplique redorait le blason d’une armée désordonnée. Et perdure encore aujourd’hui.

Voyez, même à cette époque la “noblesse” des combats était une illusion, une fausseté pour l’édification des peuples, une dorure pour embellir des combattants sanguinaires et plus souvent lâches que courageux.

Alors, lorsque j’entends ou je lis que monsieur Machin ou le philosophe Truc ou le reporter Duchemol dénonce les moyens disproportionnés entre les belligérants, qu’il faudrait rétablir une égalité des forces opposées, moi je pense que ces types se croient dans un jeu vidéo. Pour eux, la guerre est admissible, mais avec des règles. Les adversaires peuvent se foutre sur la gueule mais sous conditions ; ils peuvent s’entretuer mais pas n’importe comment.

Ces beaux esprits font plus de torts par leur technocratie guerrière (ou naïveté ?) en voulant codifier les guerres car les conflits durent plus longtemps au lieu d’être éradiqué promptement. Brutalement je vous l’accorde. Mais ne vaut-il pas mieux un choc brutal bref plutôt qu’une longue agonie ?

Mais quels sont ceux qui paient les pots cassés et subissent les avanies de ces conflits durables ?... les populations. Jamais ceux qui organisent et codifient les batailles. (Il y aurait beaucoup à dire sur ce dernier point mais il faudrait y consacrer un livre entier)

Pour les hommes, la guerre est un jeu… avec des règles hypocrites transgressibles… et ce n’est pas près de changer.

Partager cet article
Repost0