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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 10:02

Les révolutions du moyen orient et des pays arabes … ? … Pffftt !

Le tsunami et ses conséquences nucléaires  au Japon … ? ... Pffftt !

La guerre civile en Côte d’Ivoire … ? … Pffftt !

Le krach boursier, le pouvoir d’achat, l’immigration clandestine, le chômage, les hausses pharamineuses des énergies … ? …Pffftt !

Vraiment, mes chers concitoyens, vous n’avez aucun sens des priorités, vous ne vous intéressez qu’aux petites (insignifiantes ?) expectorations de l’humanité alors qu’une affaire majeure devrait mobiliser l’opinion publique, voire même provoquer une révolution des masses populaires et des minorités bourgeoises pour une fois réunies.

Bien heureusement Tantine Rosy est là pour veiller à notre bonheur.

Que deviendrions-nous si Tatie Rosy ne veillait à notre santé mentale et physique…

Son nouveau terrain de combat pour protéger l’humanité : la prostitution.

Son arme : l’élimination du client/consommateur.

Quelle nouveauté dans l’appréhension du problème !… quel courage lui faut-il pour affronter ces terribles adversaires que sont les clients !... quelle témérité pour s’attaquer à une question multimillénaire jamais résolue !...

Sacrée Rosy, y a qu’elle pour entreprendre de si grandes tâches.  

 

Jamais, à Tatie Rosy, il ne lui viendrait à l’idée de s’attaquer au proxénétisme et aux proxénètes avec la kyrielle de lois à sa disposition, oh non !...  il vaut mieux carrément supprimer l’ensemble du problème, et tant pis pour les libertés individuelles, le choix de chacun d’exercer l’activité qui lui convient. Oh là j’en vois qui haussent le sourcil… ils se disent que Jeff oublie les femmes exploitées, violentées. Ne mélangeons pas tout, l’exploitation de l’homme par l’homme a toujours existé et existera toujours ; il y a suffisamment de lois et règles pour la protection de l’individu si elles veulent bien être appliquées. Et si les victimes veulent bien ne plus être victimes justement.

Mais revenons à nos travailleuses du sexe, au choix librement consenti d’exercer une activité aussi noble que n’importe laquelle, à leur indépendance, à leur importance dans l’organisation sociétale.

Rosy, par sa proposition liberticide, veut retourner à la clandestinité de la prostitution, donc à l’exploitation de la femme et aux violences qui lui sont faites. Nul n’est besoin de longues argumentations pour expliquer vers quelles dérives nous emmèneraient les élucubrations de Tatie Rosy.

Combattre les trafics de chairs fraîches, les violences, les contraintes… la Société en a les moyens et les outils, encore faut-il moins d’hypocrisie et plus de courage dans l’application de la loi. Et surtout regarder de plus près à qui profite le trafic !!!... n’est-ce pas messieurs les élites !?... suivez mon regard.  

« En Suède ils pénalisent le client » me jette à la figure Rosy, en dernier recours et pour me clore le bec.

« Que connaissez-vous de la Suède et de l’état d’esprit des suédois, ai-je envie de dire à Rosy. Moi je les connais bien les suédois et ce n’est pas du tout la société idyllique que l’on veut nous présenter. Surtout pas sur ce sujet. Si vous voulez copier les suédois, commencez par certaines de leurs règles sociales, de leur système éducatif, mais pas le sexe oh non !... ils sont les plus mal placés pour être des modèles en ce domaine »

Rosy, un dernier mot : foutez la paix aux clients des prostituées, consacrez vos efforts plutôt à celles-ci, repérez celles qui sont contraintes et redonnez leur la liberté, respectez celles qui exercent librement et honnêtement. Et ne venez pas me dire que la tâche est impossible ; le fisc arrive bien, lui, à répertorier ces travailleuses pour les taxer, alors vous pouvez vous aussi les répertorier pour connaître de leur indépendance et de leur liberté de choix.

« En un mot … nous fait pas chier Rosy !! Laisse-nous gagner notre croûte honnêtement, nous sommes des citoyennes comme les autres et nous participons à la société comme tout le monde ».         

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 14:04

Un salon meurt, un autre nait !

Ou plutôt d'autres naissent.

 

Le salon de Paris a été pour nous (l'éditeur, Martine, Berth  et moi) un ratage sur le plan des rencontres et des animations que nous comptions y faire, mais pas une fin en soi.

Pour ma part, je préfère les salons régionaux car ce ne sont pas nos lecteurs qui viennent à nous mais l'inverse.

Et puis l'ambiance en province est nettement plus sympa et décontract'...

 

L'éditeur s'inscrit pour plusieurs salons en France, je vous en donnerai les dates au fur et à mesure.

Pour le premier d'entre eux, Le Printemps de Montaigu, prenez-en note dans le pavé "Dates dédicaces" ci-contre.

J'espère recevoir la visite des régionaux blogo-dépendants de Jeff,Martine, Berth et consorts.

 

Bon d'accord, vous n'aurez pas le plaisir de rencontrer la belle sorcière en ma compagnie, mais j'ai de beaux yeux aussi !!

 

Surveillez le pavé "Dates dédicaces" dans les prochaines semaines, je serai peut-être proche de chez vous. 

Je vous attends... pour déconner un peu.  

 

Capture01

 

 

 

 

A la demande générale ... d'une personne, voici la 4ème de couv'  :

 

Balade humoristique dont le fil conducteur est la visite d’authentiques et singuliers domaines viticoles, ou bien guide sérieux et précieux de vignerons atypiques traité avec humour, quel que soit le regard, cet ouvrage en vaut deux.   

Visiter des propriétés viticoles est chose courante pour qui en a nécessité (cavistes, restaurateurs, œnologues - ou particulier éclairé) dans le but de se constituer une cave diversifiée. Jusque là rien d’extraordinaire donc… sauf que cette tournée est faite par un couple totalement déjanté : Joseph et Martine.

Mille péripéties leur arrivent, des gaffes, des dégâts, des maladresses, des engueulades ; des mésaventures avec la maréchaussée, les hôteliers, les restaurateurs … Ils partent dans des digressions délirantes, absurdes, pour retomber sur leurs pattes à chaque domaine visité. 

Et comme ces  deux là ne respectent rien, ils font jouer des rôles aux vignerons qu’ils ont rencontrés.

« Partez avec eux dans leur délire, laissez vos humeurs et vos tabous de côté, le vin est une chose sérieuse mais rien n’empêche d’en parler en déconnant.

Et si vous voulez vous constituer une cave originale et de qualité, faites confiance aux domaines cités dans cet ouvrage. Foi de Martine et Joseph. »  

  

 

 

                           

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:22

Lifting. J’ai eu à choisir entre lifter mon blog ou me faire lifter la gueule.

J’ai opté pour le premier choix … bande de petits veinards.

Et tant pis pour mes admiratrices qui devront encore supporter ma face de sharpeï.

Ca veut dire quoi ce lifting ? 

Que je vais venir plus souvent sur le blog ? Que je vais traiter de sujets plus porteurs comme les femmes à poil ou me plaindre de Sarkozy comme beaucoup d’autres blogs afin d’attirer du monde ?...

Que nenni ! Bien au contraire. Je me libère de mes derniers oripeaux de sociabilité, et je vais réellement dire les choses. Abruptement. Politiquement incorrect.

Je risque de faire fuir les derniers accrocs à ce blog mais baste, je ne vais pas bouder mon plaisir pour en mettre plein la gueule à mes cibles lorsque celles-ci s’offrent si bellement à mes humeurs.

Je le faisais déjà me direz-vous !?

Pas complètement. Je faisais un peu la pute en choisissant un mot plus policé qu’un autre afin de ne pas heurter certaines sensibilités, même si mon langage empruntait (et empruntera toujours) plus à la rue qu’aux beaux quartiers. Mais là, je ne vais rien discipliner du tout, je déballerai comme je le ressens et advienne que pourra.

Ce sera jubilatoire et libératoire.

Pourquoi ce soudain désir de lâcher les vannes ?

Parce que j’en ai marre des amalgames, des pleurnicheries, de la mauvaise foi, de la démagogie, des attaques imbéciles vers untel ou untel, des rodomontades de va-t-en-guerre de salon, des révolutionnaires sur blogs et forums, des "beaux esprits" qui vous inondent d’E-mails à faire circuler pour telle ou telle cause …

J’ai remis les pendules à l’heure dernièrement à une bande qui m’envoie toutes leurs frustrations chaque semaine (Sarkozy, le racisme, les riches, la justice, les paradis fiscaux, les artistes/sportifs engagés(ou pas), la délinquance, les retraites, etc…). Jusqu’ici je ne répondais jamais car parmi eux il y a quelques amis que je ne voulais pas embarrasser, mais là sto00OP !! Je leur ai retourné leurs contradictions en pleine gueule. Sans langue de bois, sans faux-fuyants, sans policer mon discours, sans choisir mes mots. Et putain que ça fait du bien. J’ai certainement chamboulé quelques convictions parmi eux et le nombre de mes détracteurs s’est sûrement accru. Les pommadeux me tourneront le dos. Bon débarras.

Alors, dorénavant (je ne sais pas encore quand, on verra selon mon humeur) j’écrirai ici tout ce qui me passe par la tête, sans retenue aucune, sans tenir compte que je pourrais blesser Machin ou Trucmuche ou Tartempion. Sur tous les sujets.

Tous ?...

Oui, tous !

Désolé si je vous choque à l’avenir. Ah pis non hein, je ne vais pas commencer… je retire ce que je viens de dire : je ne suis pas désolé si je vous choque ! Pas du tout !

Surveillez le ciel, il peut vous tomber sur la tête.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 16:01

⁽¹⁾ Dieux au pluriel : puisqu’il s’agit de Martine et Jeff. Mais comme le masculin l’emporte sur le féminin… et c’est tout à fait justifié en ce qui nous concerne. Hein Pépette !?... J’suis un peu plus Dieu que tu n’es déesse.

 

J’étais en train de m’interroger sur la nécessité de relooker mon blog mais comme j’ai des news à annoncer cela aurait fait foutoir tout ça en même temps.

Et trop de nouveautés à la fois auraient déboussolé mes nombreux visiteurs (pfff, c’est qu’j’en ai au moins six ou sept maintenant… ça commence à chiffrer), particulièrement les vétérans dont les facultés cérébrales commencent à décliner.

Faut qu’je prenne soin de mon lectorat senior.

T’as mis tes pantoufles Sucra !?... T’as enfilé ta        robe de chambre en pilou Mon Major !? Vos tisanes sont prêtes ?... Alors mettez vos fonds de bouteilles sur vos mirettes et lisez !

 

Sortie en mars de non pas un, m’sieursdames, mais de deux bouquins !!!

  L’un, « Vins Dieux », est un livre d’humour écrit avec Martine qui traite sérieusement du vin. Un road movie qui entraîne le lecteur dans une tournée de visites de domaines viticoles. Les passages narratifs sont déjantés, comme d’habitude avec ma complice, mais la présentation des domaines est sérieuse. Une autre façon de parler du vin et des vignerons. Et des idées pour consommer intelligent.

Un livre que votre cave vous réclamera.

  L’autre est un événement (ça fait près de 3 ans que j’attends ça), le titre : « Tant de choses à vous dire » est un recueil de fables et caricatures de … tadaaaamm… Martine BIANCO ! Oui, oui, notre Martine, ma Pépette à moi, la sorcière Marseillaise, la chieuse, celle qui ramène sa fraise là et au moment où on ne l’attend pas. Son ouvrage contient pas moins de 70 textes qui égratignent, qui se moquent, qui décapent, qui font réfléchir.

Votre table de nuit aurait l’air godiche sans cet ouvrage posé près de votre bocal à dentier.   

Et pis… et pis… kicétikinousafé de belles couv’ !?... hein !?... Allez, devinez un peu… ben faites un effort quoi merde !!... Le voili, le voilou, le voiça, j’ai nommé … l’incomparable BERTH L’EUNUQUE !!! On l’applaudit m’sieursdames, d’autant plus qu’il a réalisé cet exploit sans filet… clap clap clap clap… (Bon hé ça va, vous pouvez cesser d’applaudir, faut pas déconner non plus, c’est nous les vedettes)

Et vous savez quoi !?!... le duo barjo sera quelques fois réuni en dédicace durant cette année ; mais surtout nous serons durant 3 jours au salon du livre de Paris, et particulièrement le vendredi 18 en nocturne où sera organisé un buffet sur le stand (avec dégustation des vins dont nous parlons dans l’ouvrage). 

Alors, c’est qui les p’tits veinards qui vont avoir la chance d’approcher les stars … !?! Vous pourrez même les toucher (menfin, faites gaffe quand même de ne pas vous écorcher les mains sur ma copine, mettez des gants). Peut-être même pourrez-vous mesdames faire la bise au bellissime et désirable Jeff s’il est d’humeur. 

Mhuuumm… j’me demande si on ne vous gâte pas un peu trop là…

 

P.S. : hé psssiiit… psssiiit … approchez plus près j’ai un secret à vous dire mais Chuuuuut hein, vous le gardez jusqu’en septembre… promis !?... si on apprend que j’vous l’ai dit j’vais m’faire engueuler. Ben écoutez ça les aminches : en septembre il sort un ouvrage extra super méga de ouf, un roman dont vous me direz des nouvelles, c’est de … oh merde j’allais faire la boulette !!

Rendez-vous en septembre. 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 17:44

[L’inspiration me faisant cocu aujourd’hui, et plutôt que de continuer à massacrer mon clavier de ma mauvaise humeur, je vous livre le délire de mon cerveau enfiévré qui s’est laissé embarquer dans une rêverie face à mon écran blanc… et ça faisait si longtemps que je n’étais venu vous parler un peu… et puis je devais noter une nouvelle date de dédicace, alors…]  

 

 

« Qu’elle est belle cette Terre chaotique vierge de ses parasites qui l’ont tant violée, rudoyée, blessée » pensait-il, perché dans les nuages.

A perte de vue ce n’était plus qu’amas de décombres de ce qui fut des villes, et de pyramides d’objets et véhicules hétéroclites commençant à s’oxyder et qui disparaîtraient bientôt, dévorés par cette nature invincible. Les cours d’eau avaient repris possession des pentes naturelles, non contraints par l’homme pour leur route et leur débit comme ils l’avaient été durant plus d’un siècle. Le ciel était encore un peu assombri par quelques nuages provoqués par les éruptions et les grands incendies, mais l’on devinait au-delà un ciel pur qui, bientôt, illuminerait toute la planète.

Quelques Êtres vivants animaient parfois le décor, silhouettes bondissantes disparaissant soudainement après s’être emparé d’un morceau de viande encore comestible parmi les ruines, qui d’un bras ou d’une jambe, qui de quelques entrailles en décomposition. La vie résiduelle après le grand chambardement n’avait laissé que petits animaux carnivores, insectes, et sans doute quelques espèces marines encore cachées au fond des océans.

Des humains, aucune trace. Ils avaient été éliminés les premiers, l’espèce étant la plus fragile du règne du vivant.

Enfin, c’est ce que pensait l’homme qui parcourait la planète depuis des mois et observait le reliquat de vie après le chaos.

Il n’avait vu que des corps d’humains, très peu en vérité, à moitié dévorés ou rendus à l’état de squelettes.

Par contre, renards, loups, ours, marmottes et quelques autres bestioles vivant dans des terriers apparaissaient à l’homme de temps à autre. Mais l’espèce la plus épargnée était les rats. Résistantes ces bêtes là ! Et intelligentes ! Elles s’organisaient en société et l’homme devinait déjà les leaders, les laborieux, les lèches-bottes, les esclaves, les profiteurs, bien séparés en castes. Les rats étaient les seuls animaux qui ne fuyaient pas au passage de l’homme.   

« Cette planète sera probablement dirigée par des rats, subodorait l’homme, ce sont les seuls capables et compétents. Pourvu qu’il ne reste plus aucun homme à la surface de la Terre… même un seul serait capable de recommencer ce que ses congénères avaient raté depuis des millénaires. »

En réfléchissant à tout cela, l’homme se prit soudain à considérer son propre cas.

« Mais pourquoi suis-je le seul survivant ? Pourquoi est-ce que je ne me pose pas de questions sur ma famille, mes origines ? Pourquoi suis-je intéressé par le choix d’une nouvelle société pour ces derniers Êtres vivants ? Oui, pourquoi ?... Mais qui suis-je vraiment ?... Que fais-je ici et pourquoi je mets mon grain de sel dans la vie de cette planète sens dessus dessous ? De quel droit interviendrais-je dans l’équilibre cosmique ?

Pourtant, quelque chose me pousse à agir, à influencer… »

Puis, soudain, l’homme se redressa, se prit la tête à deux mains et regarda le paysage qui s’offrait à lui à perte de vue… une fulgurance venait de l’illuminer, il comprit ce qu’il faisait là et qui il était …

« Oh nom de moi… je suis DIEU !

C’est moi qui ai fait la connerie et je dois tout recommencer … quel con !... mais quel con je suis !...

… quoique !?... ce n’est peut-être pas une connerie après tout, les hommes étaient tellement chiants et belliqueux… oh et puis merde, Dieu reconnaîtra les siens… et comme c’est moi, ben je reconnais les rats !  

Et je merde l’éventuel dernier humain survivant qui viendrait me chicaner.

DIEU, c’est moi !! Et faut pas venir me faire chier sinon… je refais tout péter moi !! »     

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 08:13

Parmi les maux de nos sociétés modernes, le plus dévastateur est l’interprétation.

En discussion avec des amis, dans les journaux, au cours de débats politiques, dans les tribunaux, en famille même… l’interprétation est la base de tous les arguments quel qu’en soit le sujet.

Oublié le bon sens, l’analyse objective, la distance.

L’interprétation révèle tous les travers, les faux-semblants, voire parfois tous les bas instincts d’une humanité en déliquescence.

L’intelligence !?... Tiens fume !

L’intégrité !?... Fourre-la dans ton cul !

La vérité !?... Pis quoi encore !

Prenez un sujet, jetez-le sur la place publique, vous le verrez trituré, déformé, vidé de sa substance originelle, déshabillé de sa toute simple signification. Tout le monde ira de son avis sur la question avec pour seuls arguments les idées reçues, la démagogie, l’envie de détruire cette idée parce qu’elle est contraire à ses opinions ou à l’air du temps… ou tout simplement la bêtise populacière (et je fais exprès d’écrire populacière pour y donner tout son sens péjoratif) qui usera des arguments rabâchés dans les médias, ces derniers étant les pires de tous.

Mais chaque individu peut avoir une opinion, me rétorquerez-vous.

Bien sûr, mais à condition que cette opinion soit strictement personnelle, non empreinte d’idées préconçues ou prémâchées ou pré-pensées ; qu’elle soit bâtie avec des arguments sérieux, cohérents, de bon sens, hors de toute démagogie ou de parti pris. C'est-à-dire une réflexion intelligente. Or, cette “denrée” devient de plus en plus rare. Il n’y a qu’à voir les forums, les commentaires/réactions sur les articles de journaux, les sites citoyens etc.… pour une intervention intelligente et argumentée vous avez mille dérives. Cela va du hors sujet au sectarisme le plus dur, en passant par des argumentations fumeuses, mensongères ou hurluberlues. Le sujet initial est oublié, tout le monde y va de sa rancœur, de sa sanie, de son absurdité. De son interprétation quoi.

Que des particuliers se fourvoient dans cette fange c’est déjà inquiétant pour l’avenir de la civilisation, mais que les professionnels (les journalistes et autres hommes publics) soient dépourvus du sens de la vérité… ben on est mal barré ! 

Les exemples fourmillent, vous en avez des dizaines tous les jours. Un fait se produit et aussitôt toutes les interprétations lui sont données… sauf la bonne. Vous émettez une idée, immédiatement elle sera traitée sous tous les angles, mais personne – ou peu de monde – ne la traitera comme il se doit, c'est-à-dire dans le sens qu’elle exprime. On lui trouvera mille critiques, on lui attribuera tous les bienfaits ou méfaits selon sa position mais on oubliera son sens premier : ce qu’elle a voulu exprimer tout simplement.

L’interprétation est une proche parente de la mauvaise foi. Et je hais la mauvaise foi. 

   Les pessimistes penseront que tout est foutu, que l’humanité est sur son déclin, qu’une marche arrière est impossible, qu’il n’y a plus rien à faire pour inverser la situation.

   Les optimistes penseront qu’il reste une chance, une parcelle d’intelligence chez certains, qu’il ne faut pas désespérer de l’humanité, que les hommes rebondissent toujours même lorsqu’ils sont au plus profond du trou, qu’une minorité éclairée sortira du néant intellectuel la majorité aveugle.       

   Et puis il y a les pessimistes/optimistes qui pensent qu’il est trop tard pour la société de se redresser mais ils s’en foutent car en ce monde existent des ilots d’intelligence et de bon sens, espaces encore préservés de la connerie humaine, où ils iront se réfugier.

 

AVERTISSEMENT : attention à l’interprétation de ce billet … je vous attends avec ma fourche, mon fusil, mon bâton et des pierres… pour la lapidation.

 

 

NB : vous voyez je suis sympa, j’avais dit que j’aurais peu de temps pour ce blog mais je vous fais quand même ce billet d’humeur.

Bon d’accord, c’est beaucoup plus pour mon hygiène mentale que pour vous intéresser, j’ai besoin de laisser s’épancher ma désespérance des hommes. Mais quand même…

Qu’est-ce qu’on dit !?... Merci qui … ?

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 09:43

Pour ceux qui me reprochent de ne plus faire de billet d’humeur, pour d’autres qui me demandent ce que je deviens, pour certains qui veulent savoir ce que je fais et qui je vois, pour les uns qui s’intéressent à mes dédicaces, les autres à mes projets … pour tous ceux-là je fais ce bref et hâtif billet que je livre en vrac. Ça m’évitera de leur répondre indépendamment.

Après ma rock’n’roll attitude, ma businessman attitude, ma globe-trotter attitude, ma Casanova attitude, ma papy mariole attitude … je vous annonce ma nouvelle et provisoire humeur : la VRAC ATTITUDE.

Poussez-vous un peu que j’étale ma couverture par terre, je ne voudrais quand même pas salir mon déballage, même s’il est bordélique :

Plus envie et plus le temps d’écrire d’articles, de toute façon à quoi bon !? J’ai pourtant des réponses et des solutions à certains problèmes d’aujourd’hui… mais qui les écoutera ? A quoi et à qui cela servira-t-il ?

Comment se passe mes dédicaces me demandent certains ? - Très bien dans son ensemble. Et selon les régions et la promo qui a été faite, je remporte plus ou moins de succès, et les rencontres sont intéressantes. Je vois même une 2ème vague de mes premiers lecteurs. Mon dernier bébé semble vouloir décoller, il est bien accueilli.

Mes projets ? - Ben j’écris en ce moment et le sujet demande des recherches et des déplacements. Donc beaucoup de boulot. De plus je suis à la bourre car je dois rendre ma copie en janvier … pour la sortie du bouquin en mars au salon de Paris, ce qui explique en partie ma désertion du blog.

Et pourquoi on te voit plus avec ta complice Martine ? - Ben ça les mecs vous n’en savez rien… et je ne vous dirais rien sur ce sujet.

Mais Jeff, tu vois des amis lors de tes déplacements ? - Ouais, bien sûr. J'suis sauvage mais quand même. Lors de mon passage à Bourgoin Jallieu, le soir même j’étais chez Fabounet, à Lyon - accompagné de ma fifille que c'est elle la plus belle la plus intelligente la plus plus des plus - en train de m’entifler une tortore de chef préparée par lui-même himself. Et samedi dernier (le 6 à Villeneuve d’Ascq) j’ai eu Lilypop avec sa bru, Faby, qui m’ont tenu compagnie une partie de l’après midi. Charmantes toutes les deux… à part que Faby a failli me piquer ma bagnole. Et samedi prochain (le 20 à Belfort) je vais passer la soirée avec l’inénarrable Sucra… ça promet !

T’avais d’autres projets … comme des BD !? - Ben ouais mais je ne trouve pas de dessinateur/trice volontaire. Mais je m’occupe de « pousser » d’autres qui le méritent… et qui en veulent… on en parlera en 2O11.  

Pourquoi tu ne nous parles pas de ton prochain bouquin ? - Parce que c’est top-secret-défense-confidentiel-interdit-d’approcher-sous-peine-de-mort ! Et puis tiens, rien que pour vous faire baver : il n’y aura pas qu’un seul bouquin en mars mais deux !!! gnin gnin gnin ... ça vous énerve hein !?

Sinon, à part ça, j’ai la scoumoune à tous les étages : mes activités pro sont au ralenti ; ma bagnole vieillissante fait des caprices ; les sangliers, chiens, blaireaux, chevreuils ne peuvent pas s’empêcher de traverser la route devant ma bagnole… comme s’ils ne pouvaient pas choisir celle de devant ou de derrière !... cons d’animaux !; mes articulations, avec ce putain de temps, me font mal si ma santé vous intéresse ; mes hémorroïdes me tarabustent et ma dernière dent de sagesse n’est plus sage. Mon cor au pied joue du cor le soir au fond de ma chaussure ; mon nez coule comme Manneken pis mais heureusement il n’en est pas de même pour mon autre nez (plus long que le supérieur).   

A part ça, tout va bien.

C’était un communiqué vrac attitude de Jeff… et ne m’en demandez pas plus !

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 07:23

Votre pote Jeff va encore vous entretenir d’un sujet « humain »

« Putain, fait chier l’vieux radoteur, y va nous bassiner ! »

« Qui a dit ça ? Hein… qui ? Qu’il se dénonce … et d’abord j’suis pas vieux… »

 

En trois petites décennies nous sommes entrés dans l’ère du tout technologique.

Si la technologie – électronique en tête - est un bienfait pour l’homme,  ce dernier s’est laissé complètement bouffer par elle.

Le postulat de départ était que les nouvelles techniques viennent assister ou débarrasser l’homme de tâches difficiles, rebutantes, fatigantes, dangereuses.

Aujourd’hui ce sont les machines bourrées de nouvelles technologies qui asservissent l’homme. Et créent des situations parfois dangereuses.

Non, non, ne fuyez pas cet article, il ne sera pas question ici d’idées passéistes ou de « ronchonneries » d’un vieux grincheux arquebouté sur la populassière formule « de mon temps c’était mieux ».

Tous les domaines sont concernés, il suffit de se souvenir de la paralysie de l’Europe lors de l’éruption du volcan Islandais ; de constater l’arrêt d’une entreprise pour une panne informatique, etc. Ce ne sont que des exemples parmi des milliers d’autres. Nos équipements technologiques prévoient tout … sauf l’imprévisible.

Mais brisons là, tout le monde connaît un exemple de l’homme dépassé par la technologie. Venons-en au titre de cet article.

 

De nos jours la fiabilité des automobiles est éprouvée par des batteries de crash-tests en tous genres, pilotés par des robots, pour offrir au conducteur les meilleures garanties de sécurité. Auparavant ces tests étaient effectués par des cascadeurs/essayeurs.

Quelle différence direz-vous ?

Énorme !

Quelle que soit la reproduction « humaine » d’un robot pour simuler un conducteur dans une situation donnée,  jamais il ne pourra remplacer l’homme/cascadeur.

Prenons un exemple : une percussion frontale pour tester la déformation de la carrosserie, l’efficacité des ceintures, les réactions du corps durant le choc.

Logiquement, en cas d’accident, le conducteur ne craint plus rien puisque tous les cas de figure ont été envisagés… et pourtant chaque accident est unique et toutes ces mesures n’ont pas empêché des dégâts matériels et corporels inexplicables.

Inexplicables pour les « théoriciens tout technologique », pas pour les « hommes  concrets assistés par la technologie ».

Pourquoi ?

Au moment d’une percussion, chaque individu réagira différemment et selon ses aptitudes mentales et physiques. Tout le monde n’a pas les mêmes réflexes et la même rapidité d’analyse en situation de danger. Certains se crisperont sur le volant, d’autres seront tétanisés par la peur, d’autres encore tenteront un évitement … etc.

Un robot ne réagit pas comme un homme, il ne possède pas toutes les capacités d’un cerveau humain, même équipé du plus perfectionné logiciel qui soit.

Le choc ressenti par la voiture et le corps sera plus ou moins violent selon que le conducteur aura agi dans un sens ou un autre : freinage, coup de volant de côté, bras et jambes fermement tendus servant d’amortisseurs, déplacement du corps latéralement … tous ces facteurs modifieront la force de l’impact et ses conséquences induites.

Le « corps » d’un robot est inerte et subit donc les forces de toute masse inerte en déplacement, il n’a pas de réflexe, pas cette montée d’adrénaline subite qui commande des gestes désespérés d’une force et d’une dimension surhumaines. La puissance inertielle d’un corps lors d’une percussion frontale ne peut être la même pour un robot que pour un homme. Les données obtenues par les tests robotisés ne sont que théoriques et servent d’indicateurs. Mais en aucun cas le reflet d’une réalité.

Le propos n’est pas de contester ces tests, mais de les valider par l’essai humain.

Tout comme un cascadeur qui, avant d’effectuer une reproduction d’accident, fera des essais théoriques et pratiques ainsi que des calculs avant de réaliser lui-même l’ultime test, le robot est utile pour éliminer une grande partie des impondérables et valider le test final à l’échelle humaine.

Lors d’exécution grandeur nature par les cascadeurs de centaines de percussions – frontales ou latérale - de tonneaux, de sauts, de glissades contre les barrières de sécurité… ceux-ci constatent toujours le même phénomène : il n’y a pas une seule résultante identique entre chaque essai.

Les ceintures de sécurité si efficaces aujourd’hui, les glissières de sécurité au bord des routes, ont d’abord été testées par des cascadeurs il y a un peu plus de 40 ans, les robots n’ont apporté que des améliorations de confort et d’usage.  

 

Conclusion :

Les essais humains avaient le mérite d’alerter les usagers, ils disaient en substance « attention ! Voilà ce qui peut vous arriver en cas d’accident, tout est possible» et donc provoquer chez le conducteur une prise de conscience et le responsabiliser.

Les essais robotisés, ressemblant à des jeux vidéos, parce qu’ils sont poussés à l’extrême et sont spectaculaires par leur technicité, offrent une fausse sécurité, le conducteur se retranche derrière l’infaillibilité de la technologie et devient passif. Comportement curieux, et paradoxal, car les milliers de dysfonctionnements quotidiens du « tout électronique » devraient au contraire susciter le doute, donc la prudence.

La technologie est un fabuleux outil, mais elle doit rester un outil et non supplanter la réflexion et la décision humaines.                

Restons humblement des hommes. Nous sommes encore à ce jour bien meilleurs que la technologie la plus poussée.

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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 11:38

On ne fait rien pour les SDF (nom politiquement correct pour les clochards)

On ne fait rien pour les sans-papiers (nom politiquement correct pour les clandestins)

On ne fait rien pour les jeunes (nom politiquement correct pour les petits cons turbulents)

On ne fait rien pour les personnes âgées (nom politiquement correct pour décrire les vieux débris parasites qui s’accrochent à la vie… ces rascals)

On ne fait rien pour les sans emploi (nom politiquement correct pour les chômeurs)

On ne fait rien pour … (ajoutez votre catégorie)

(Ajoutez autant de catégories que vous le souhaitez – si l’espace est insuffisant, prenez une feuille volante ... ou carrément une rame de papier, ou un rouleau de papier Q)

 

Voilà les rengaines entendues à longueur de temps et de médias.

Rengaines reprises et relayées par tous les bien-pensants, les démagos, les « yaka », les « faudrait que », les « on devrait », les « on pourrait », qui nous abreuvent de conseils, voire de diktats quand ils deviennent plus véhéments, et nous dictent la conduite à tenir.

Il est vrai que de nos jours les élans individuels spontanés du cœur et de la raison sont has been, ils ne font plus partie du pack « prêt-à-penser » dont nous disposons grâce à nos élites et intellectuels de tous bords.

Tout comme le droit d’ingérence ou le principe de précaution (inscrit dans notre constitution… tu parles d’une avancée humaine!), le droit à l’assistanat et à la charité est en passe de supplanter tous les autres droits.

Et ça marche ! Le peuple malléable moutonne, discipliné, la conscience tranquille, derrière le bélier « aveugle-sourd-muet-déficient mental » qui les entraîne vers le gouffre où il prendra soin de ne pas tomber lui-même.

Les grands-messes indiquent la voie, donne les outils aux peuples bêlants en chœur, expliquent comment – et combien – donner… oui donner, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Donner quoi ? Mais des sous pardi !

Que voulez-vous donner d’autre que des sous ?

De l’amour ? De la solidarité ? De l’aide ?...  Non mais vous n’avez rien compris bande d’ingrats, ce ne sont pas vos beaux sentiments et vos coups de main qui vont faire du bien à ces pauvres gens.

Porter de l’intérêt à des individus rejetés par la société … ? Tiens, fume !!

Être solidaire de son voisin dans l’épreuve … ? Pis quoi encore !!

Aider matériellement, physiquement quelqu’un dans une mauvaise passe … ? Ben merde alors, pas que ça à foutre moi !!

Puisque je vous dis qu’il y a des spécialistes pour s’occuper de ces accidentés de la vie… y a qu’à refiler du pognon. C’est simple quoi merde ! Sortez les oursins de vos poches.

Non mais attendez là, faut pas déconner, j’ai donné à toutes les grandes quêtes organisées par notre merveilleuse télévision ; j’ai frissonné aux propos misérabilistes de nos grands penseurs/animateurs ; j’ai pleuré aux déclamations d’une fillette scrofuleuse lisant un poème écrit par un collectif d’artistes ; j’ai eu honte comme tout le monde lorsque des militants d’associations sont venus nous reprocher notre égoïsme et notre pingrerie ; j’ai signé, dans un moment apothéotique, galvanisé par les doux reproches de Sophie Margotte, un chèque qui m’endette pour les 36 prochains mois… que voulez-vous de plus ? J’ai suivi exactement tous leurs conseils, toutes leurs recommandations.

J’ai fait tout comme ils m’ont dit : signer un chèque. Ma B.A. quoi. Je peux recevoir la reconnaissance de la société pour mon geste, et trouver la paix pour ma conscience.

Est-ce qu’ils accueillent dans leurs immenses demeures des sans abris ces « pères la morale » ?

Vont-ils creuser de leurs mains les décombres pour aider des sinistrés ces brillants conseilleurs ?

Vont-ils apaiser les derniers instants d’un mourant dans un asile ces vertueux ?

Font-ils tout simplement au quotidien ce que font pas mal de gens humbles et discrets ?

NON !!... Ben oui, je réponds à leur place. Et je dis NON !

A l’implication personnelle, quotidienne, discrète, durable, ils préfèrent les tonitruantes déclarations, les shows d’envergure pour draguer de la thune en culpabilisant les citoyens/moutons. Et, si au passage cela leur fait de la pub pour leur prochaine production artistique, ou, pour un politicien, un surcroît de notoriété pour une prochaine élection, c’est tout bénef.

La solidarité par exemple, ça se structure, ça s’organise, ça se planifie, ça obéit à des règles rigoureuses, ça a ses codes, ses gourous, ses tarifs … alors ne venez pas dire que votre geste a été commandé par une pulsion compassionnelle, que votre cœur a chaviré pour telle ou telle cause, vous passeriez pour un idiot sentimental, un ringard quoi.

Autre exemple, autre domaine : le budget de la recherche ne se construit pas au ministère de l’industrie mais sur les plateaux télé. Vous l’ignoriez ? Pffff… vous êtes de plus en plus ringards alors…

Ne me dites pas que vous croyez encore aux commissions, sous-commissions, comités, groupes d’étude, délégations, missions, tables-rondes, cellules de réflexion, cercles, chapelles, conventicules… et autres cénacles pour l’avancée des idées, pour la justice ou le bien-être des hommes !  Non, non, non … tout se passe sur la place médiatique, et nos politiques l’ont bien compris, nos juges aussi, nos gangsters également, les victimes mêmement. Les institutions ?... Tiens !!... (symbolique du bras d’honneur ou du majeur dressé)

La bonne parole et les solutions aux grandes questions de nos sociétés se font par les trompettes de la renommée. Et tant pis si elles sonnent faux. L’important c’est le clinquant, la brillance, l’éclat, qui va attirer les gogos payeurs en leur donnant bonne conscience.

Quid du coup de main chez le voisin pour des travaux domestiques ?

Quid du toc-toc à la porte de la vieille personne du rez-de-chaussée pour savoir si elle a besoin de quelques courses ?

Quid de la réunion des résidents d’un quartier ou d’un village pour aider l’un des leurs dans le besoin ?

Quid de la spontanéité tout simplement ?

Ce sont là des réactions stupidement humaines, en voie de disparition, remplacées par l’aide organisée, l’assistance réglementée, le secours codifié. Bientôt il sera interdit de porter assistance à autrui hors des circuits balisés sous peine de sanctions.

Un bon citoyen ne se reconnaîtra plus par ses actes humanistes, engagés ou courageux, mais par le montant de ses dons aux organismes recommandés par nos animateurs/penseurs.

Une condamnation judiciaire n’est rien … mais une condamnation médiatique … aïe aïe aïe … on ne s’en relève pas !

Donnez ! Oui donnez ! … Votre argent ou votre temps, puisque l’Etat est impuissant ou inerte, ou parce qu’il a claqué tout le fric de vos impôts. Mais ne donnez pas parce que l’animateur/trice vedette, le chanteur, le philosophe, l’écrivain, le politicien vous le demandent, mais parce que vous êtes maître de vos choix et que vous voulez donner intelligemment et savoir si votre don servira vraiment.  

                         

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 10:50

Beaucoup d’auteurs se la pètent grave, alors moi aussi aujourd’hui je vais ébouriffer mes plumes et gonfler mon jabot. Laissez-moi le temps de grimper sur mon tas de fumier et écoutez comme je chante bien les deux pattes dans la merde : cocoricooo ♪… Jeff est l’plus bo ♪♪ … / cocoricooo ♪… qu’il est bo qu’il est bo ♪♪… !!

J’ai reçu la critique ci-dessous d’un anonyme. Inutile de vous dire que je plane à des altitudes stratosphériques. J’enfle… j’enfle… je suis à la limite de l’explosion. P’tain la pastèque que je vais me prendre… j’ai déjà les prémices de l’enflitude qui s’attaque à mes chevilles !!

Si ce quelqu’un lit mon blog, je serais ravi qu’il se dévoile.

En tout cas merci à lui ou elle, cette critique m’aura fait un immense plaisir. Il ou elle a tout compris de mon écriture. Donc de moi.

 

« Comment faut-il lire Joseph Deluzain – JDZ  comme il se raccourcit lui-même.

Pas de longues descriptions de lieux ou d’états d’âme, pas de lentes montées en suspens, pas d’atmosphère haletante, pas de situations rebondissantes. Il privilégie les personnages à l’intrigue. L’écriture de JDZ est directe, moderne, parlée, sans fioriture, passionnée, brutale quelquefois lorsqu’il s’enflamme et part dans des digressions osées. Ce pourrait être là un penchant contestable de JDZ tant ses partis pris sont tranchés et sans appel, mais il titille avec un malin sadisme les petits travers  que nous cherchons à dissimuler. Pardonnons-lui ses certitudes irritantes, il met souvent le doigt là où cela fait mal.

Il nous raconte son histoire comme un ami nous conterait sa dernière mésaventure. Le lecteur devient l’un des personnages. C’est d’ailleurs la condition majeure pour comprendre JDZ. Le lecteur doit se laisser porter par son imagination et devenir l’un des acteurs du récit pour en ressentir pleinement les personnalités  paradoxales.

Au cours d’une interview, JDZ racontait qu’enfant, il partait à l’aventure, s’identifiant à un capitaine intrépide, sur un morceau de bois lancé dans les flots d’un caniveau un jour de pluie ; faites comme lui, laissez parler votre imagination, endossez l’habit de l’un des héros et embarquez avec lui dans ses équipées, dans ses errances. C’est le plus bel habit que vous puissiez revêtir car ses personnages sont forts, humains, vivants. Ils sentent le vécu.

C’est tout là l’intérêt des écrits de JDZ : ses personnages. 

Et sa dernière production nous en donne un large échantillon.»

 

(Message reçu hier soir, j’ai juste corrigé la ponctuation… pardon Monsieur Anonyme mais j’suis pinailleur sur les virgules et intégriste des points de suspension… et là y en a pas, et j’suis frustré)

 

Inutile de vous préciser cher(e) inconnu(e) que je vais me servir de votre critique pour ma promo.  Elle ne saurait mieux tomber qu’au moment de la sortie de mon dernier livre dans lequel des personnages justement hauts en couleurs sont peints à grands coups de mots rageurs. Apparemment ils vous ont plus.

Allez quoi, soyez pas chien, dites-moi qui vous êtes !?!...  Mais… j’y pense, pour avoir lu mon dernier bouquin vous devez être un pro du livre car celui-ci n’est disponible au public que depuis cette semaine !?... Et puis, se souvenir de cette interview… Libraire… ? Journaliste… ?... Putain, ça m’intrigue !

 

     Pour ceux qui veulent lire ou relire le billet sur

   « LAISSEZ-MOI VOUS RACONTER »

                              … c’est plus bas !

   

 

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